Les revenus provenant de la location de biens immobiliers peuvent être classés en deux catégories : les revenus BIC (Bénéfices Industriels et Commerciaux) non professionnels et les revenus fonciers. Dans cet article, nous examinerons les avantages des revenus BIC non professionnels par rapport aux revenus fonciers, et pourquoi ils peuvent être plus avantageux pour les propriétaires bailleurs.

  1. Régime fiscal avantageux: L’un des principaux avantages des revenus BIC non professionnels est leur régime fiscal avantageux. Les revenus BIC sont soumis à l’impôt sur le revenu dans la catégorie des bénéfices industriels et commerciaux, tandis que les revenus fonciers relèvent de la catégorie des revenus fonciers. Le régime fiscal des BIC permet de déduire de nombreux frais liés à la location, tels que les intérêts d’emprunt, les charges d’entretien, les frais de gestion, les assurances, les services mis en place dans le cadre de la location (dépenses en eau, électricité, le télévions…), et la taxe foncière. Cela peut réduire significativement l’assiette imposable et donc l’impôt à payer.
  2. Possibilité d’amortissement: Les revenus BIC non professionnels permettent également l’amortissement du bien immobilier, les frais de notaire payés à l’acquisition du bien ainsi que les frais d’agence immobilière. L’amortissement du bien immobilier est une déduction comptable qui permet de prendre en compte la dépréciation du bien au fil du temps. L’amortissement n’est pas applicable pour les revenus fonciers. L’amortissement peut avoir un impact significatif sur la réduction de l’impôt à payer, ce qui constitue un avantage financier pour les propriétaires bailleurs.
  3. Prélèvements sociaux : Ils s’appliquent sur la même base imposable que l’Impôt sur le revenus. Sa base imposable est ainsi autant optimisée dans le cadre des revenus BIC.

Les revenus BIC non professionnels offrent plusieurs avantages par rapport aux revenus fonciers. Ils permettent une optimisation fiscale grâce à la déduction de nombreux frais et à la possibilité d’amortissement.